Pourquoi il est finalement moins risqué de s'engager avec un éditeur local - Tribune D'Alain Garnier pour Collaboratif-info
Si le nuage (Cloud) est près de chez vous, vous saurez anticiper le temps qu’il fait et vous pourrez vous adapter en conséquence. En revanche, suivre le temps en scrutant l’autre côté de la terre est plus difficile.
Alain Garnier - CEO de Jamespot et président d'EFEL
Dans le secteur du collaboratif, deux cas de reprises de sociétés sont venus démentir un préjugé largement répandu : il est risqué de confier ses données à un acteur de petite taille, car celui-ci peut disparaître à tout moment. C’est vrai… et pourtant c’est faux.
Il est vrai – statistiquement – qu’un acteur de petite taille présente plus de risques de défaillance qu’un acteur important. Mais cette évidence s’arrête au domaine financier. Qu’en est-il des clients « laissés pour compte » de ces sociétés qui défaillent ? Et de leurs données ?
Deux cas récents de reprise, ceux de Nearbee par Xwiki et Human Connect par Jamespot (dont je suis le CEO), ont démontré l’existence d’une solution de continuité proposée aux clients par l’éditeur repreneur avec migration des données et poursuite de l’activité.
Pour les cas précités, ce n’est pas un hasard. C’est le fruit de la proximité des acteurs. Et dans un écosystème B2B, c’est aussi la volonté de ne pas laisser tomber un client.
Alors, si on regarde ces deux histoires, pourtant différentes puisque Xwiki est Open Source, Jamespot 100% SaaS, c’est le même enjeu qui a conduit à réussir cette transition : celui de la réussite client.
En aurait-il été de même avec un acteur, par exemple, américain ? Que ce soit dans l’hypothèse d’une faillite de type « Chapter Eleven » ou d’un rachat par un acteur prédateur, j’en doute....
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